à propos !



Marie Jamain montre la peau comme elle la voit. 
Le thème est sensuel et le rapport ambivalent. La peau lieu de contact et de protection, d'intime et d'apparence. 
Le traitement choisi force le trait, simplifie les volumes, arme, rassure. 
Le corps se montre et cache. 
La forme est une sentinelle.
La peau intrigue, appelle à elle tout en rappelant qu'elle est la frontière de l'autre, fondamentalement insaisissable. 
Marie Jamain pose sur elle et les autres un regard dur et tendre, dont la richesse (s') apprivoise.  
À suivre …


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 Le blanc de plomb



Le blanc de plomb (appelé également céruse, bien qu'il s'agisse dans ce cas d'un mélange de blanc de plomb et de craie) est un carbonate basique de plomb: 2 PbCO3 . Pb(OH)2.
Le carbonate de plomb existe à l'état naturel mais il semble qu'il n'ait pas été utilisé comme pigment et que le blanc de plomb ait été manufacturé très tôt.[...]
Le blanc de plomb, employé depuis l'antiquité, fut le seul pigment blanc important utilisé par les peintres jusqu'à la moitié du 19e siècle. A partir de 1834,  il fut remplacé progressivement par un pigment non toxique, le blanc de zinc.  Enfin, le blanc de titane s'imposa vers 1920. [...]
A côté de ses nombreuses affinités avec les différents liants, le blanc de plomb offre aussi des propriétés intéressantes. Ce pigment présente un indice de réfraction élevé et son pouvoir couvrant est donc important. De plus, il n'est pas affecté par la lumière. Il faut cependant signaler que les traces de sulfure d'hydrogène présent dans l'atmosphère entraînent le noircissement du blanc de plomb notamment dans les aquarelles. Ce phénomène ne se rencontre pas dans les peintures où ce pigment se trouve mélangé à l'huile et est de plus protégé par un vernis.


extrait  Jaqueline Couvert
Chimiste et historienne de l'Art

http://www.art-memoires.com/cgi/pg-recommander.pl


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